Le sukuk est un titre financier islamique qui est l’équivalent d’une obligation dans la finance classique et respectant les préceptes religieux de la charia.
Il représente une alternative pour des investisseurs qui ne souhaitent pas percevoir des intérêts conformément aux principes de leurs croyances religieuses.
Dans la zone UEMOA, les sukuks sont émis sous forme de parts de Fonds Commun de Titrisation de Créance (FCTC).
Les Sukuks servent à financer un projet déterminé. Ils représentent un titre d’investissement adossé à un actif tangible ou réel qui va générer un profit stable pendant une durée déterminée.
Pourquoi investir ?
Le sukuk élargit le champ des investisseurs, en ouvrant la porte aux personnes attachées aux principes islamiques et qui ne peuvent s’engager dans des emprunts obligataires avec des intérêts.
Toute personne musulmane ou non musulmane peut souscrire à un sukuk.
Le Partage du bénéfice est lié au projet ou à l’actif sous-jascent.
A qui je suis destiné ?
Particulier
Entreprise
Institutionnel
Institutionnel
Des solutions innovantes pour vos investissements sur le marché financier
Infos & astuces
Retenons, 3 acteurs
l’Etat qui a besoin de financement et dispose d’un immeuble, un actif estimé à 100 milliards de FCFA;
les Investisseurs;
et entre les deux, la société SORY, qui crée et gère des FCTC.
01. L’Etat va céder l’immeuble à la société SORY à 100 milliards de FCFA.
02. La société SORY, pour financer l’achat de l’Immeuble, va créer un FCTC constitué de 1 million de parts d’une valeur de 10 000 FCFA chacune. Ces parts représentent, en fait, une copropriété du bâtiment à acquérir. Et ce sont, dans notre cas, ces parts de copropriété de l’actif cédé par l’Etat qui sont, ces fameux SUKUK.
03. Les investisseurs souscrivent aux SUKUK créés, les fonds collectés servant à acheter l’immeuble.
04. L’Etat et la société SORY signent un contrat de location-vente d’une durée de 8 ans aux termes desquels le bâtiment revient à l’Etat.
05. Dans le cadre du contrat signé, l’Etat paye chaque année un loyer à la société SORY.
06. Les loyers reçus servent à racheter progressivement les SUKUK détenus par les investisseurs majorés d’un montant correspondant à leur profit.
07. Aux termes des 8 ans, tous les SUKUK ont été rachetés aux investisseurs et le bâtiment initialement cédé redevient la propriété de l’Etat.
Le montant cumulé des loyers, perçus sur les 8 ans, peut-être par exemple de 115 milliards de FCFA. La différence de 15 milliards de FCFA par rapport au montant initial de 100 milliards de FCFA déboursé par les investisseurs constitue ainsi leur profit sur le placement effectué.